La loi des contrastes dit qu’il faut de l’obscurité pour percevoir la lumière. Que les couleurs ressortent davantage quand elles tranchent. Que le soleil s’apprécie d’autant plus que la tempête a détrempé nos vêtements et nos os.

Comme je fais partie des nombreuses personnes que l’année 2024 a secoué comme une bille dans un flipper, j’aime penser que 2025 apportera les fruits des transformations opérées.

Les tumultes des derniers mois m’ont notamment éclairée sur les mécanismes qui permettent de mieux rebondir. Choisir une autre version de l’histoire pour s’extraire de la douleur. Accepter de l’aide pour remonter plus vite vers la surface. Célébrer chaque pas qui éloigne du découragement pour revenir à son élan de vie.

En effet, au cours d’une existence humaine, avec forcément son lot d’épisodes sombres, se joue régulièrement une lutte intime pour s’accrocher au désir de vivre. N’est-ce pas la plus difficile des luttes ? Pour avancer en demeurant du côté de la confiance, de la joie, de la tendresse, certains jours sont plus exigeants que d’autres.

Alors, en cet an neuf, de tout mon cœur, je vous souhaite, je nous souhaite, de remporter le combat, de voir le plus souvent possible le verre à moitié plein, les qualités des gens autour, les ressources qui sont disponibles pour inventer des solutions, la chance qui souvent, incognito, facilite le chemin.

Je vous souhaite, je nous souhaite, d’être imbibés du désir de vivre pour oser un amour plus vaste, une solidarité plus marquée, une audace plus créative, un rayonnement plus fertile.

✨ Que 2025 soit une année où le désir de vivre révèle aux autres, et à nous-mêmes, la puissance généreuse de notre humanité ✨

> Cette chronique est la première de la série 2025, nommée « Accalmie ». Une série pour explorer les voies vers la paix, pour oser l’apaisement, la réconciliation, la détente, l’embellie, la main tendue…  Vous aimez ce que je publie ? RDV sur les réseaux sociaux pour retrouver de la poésie, et les autres chroniques que j’écris depuis 2016.