En regardant ce qui se passe aux quatre coins du globe, on peut sentir la peur pointer le bout de son nez.

Or rien ne s’accomplit si on est étouffé par la peur. Nombreuses sont les techniques qui permettent de desserrer l’étau de l’angoisse – ce n’est pas mon propos, et je sais que chaque personne choisit la bonne manière de s’apaiser.

Je sais aussi qu’il est important de cultiver un esprit calme pour revenir à ses envies et ses talents. Car nous avons tous envies et talents. Et l’essentiel, c’est d’abord de les reconnaître, de leur accorder de l’attention, d’y croire. De croire en soi. De croire qu’on a des cartes à jouer, une vie à faire fleurir, des contributions à apporter.

Une parole, un geste, une initiative qui rassemble – peu importe le secteur, peu importe l’étendue du projet – nous avons chacun chacune des qualités, des potentiels, une influence positive à déployer. Il y a toujours une quantité de domaines dans lesquels nous avons une marge de manœuvre, l’occasion de changer la donne.

Car nous ne sommes pas à l’extérieur de la société, nous sommes dedans. A ce titre, quelle que soit la situation, nous pouvons poser des mots et des actes, endosser des responsabilités, honorer nos aptitudes et notre lumière. Ce n’est pas réservé à une minorité dotée de vertus particulières de dessiner des bouleversements : l’Histoire regorge d’exemples d’hommes et femmes ordinaires, qui, face à l’adversité, saisissent le flambeau, agissent en cohérence avec leur conscience et leurs convictions.

Notre désir d’harmonie, de liberté, de respect, notre engagement vers cet horizon feront naitre un monde plus accueillant pour nos enfants – et les enfants de nos enfants.

Haut les cœurs !

> Cette chronique fait partie de la série 2024 « Transformation ». Une série sur le changement, vécu comme un appel intime, comme une voie vers une vie plus pleine. Vous aimez ce que je publie ? RDV sur les réseaux sociaux pour retrouver de la poésie, et les autres chroniques que j’écris depuis 2016.