Trop de boulot dernièrement. Un rythme qui me poussait sous la couette avant 22 heures, pour redémarrer le lendemain, abeille déterminée, courant dans les couloirs du métro, focalisée, connectée, stressée. Et puis, cette semaine, enfin, un peu d’air. Du coup, j’en profite pour voir mes amies.

Qu’elles sont belles, fortes, engagées, mes amies ! En quelques instants partagés, au cours de discussions intimes et profondes, où l’humour est toujours bienvenu, j’ai pris une grande bouffée d’espoir, me voici regonflée, pleine de peps, vivifiée par leur énergie, leur capacité à faire bouger les choses, à mettre de la justice, de la générosité, de la poésie, de la douceur, de l’amour dans notre société.

Je rends ainsi hommage à Alexandra Lazarescou, qui écrit du théâtre, qui traduit des pièces ET qui se mobilise au sein de collectifs pour que les migrants ne passent pas leurs jours et leurs nuits sous des ponts.
Je rends également hommage à Anne Cazaubon, journaliste, peintre, auteure, qui boucle ces jours-ci un magnifique projet pour la prochaine Nuit Blanche parisienne.
Enfin, je rends hommage à Clémentine Denis, qui, avec foi, persévérance, gaité, œuvre en politique aux côtés d’un homme en rupture avec ce système partisan essoufflé.

Grâce à ces trois personnalités, j’ai fait face avec davantage de légèreté à l’amoncellement des news sinistres, j’ai aussi réussi à gérer une horrible fuite d’eau (le genre de machin pour lequel je n’ai aucune patience !) et j’ai même pu prendre du recul avec un compte bancaire qui vire au rouge en cette fin de mois tendu… Bref, si le monde ne va pas mieux ce matin, je suis contente de marcher sur cette terre, parce que je la sais peuplée de ces femmes-là et j’ai drôlement confiance en elles !

Ladies, you rock ! Thanks for being there et à très bientôt pour reprendre la conversation !